Lundi 15 mai – Toulouse – 31000 – Diocèse de Toulouse
Basilique Saint Sernin
Mort en 250, Saturnin ou Sernin, fut l’un des premiers martyrs chrétiens en Gaule, sous le règne de l’empereur romain Decius qui ordonna la persécution des chrétiens, comme Dioclétien le fera plus tard.
Il fut le premier évêque de Toulouse. De lui on connaît surtout son martyr : un jour qu’il passait près du Capitole, principal bâtiment public de la ville d’alors, sur l’actuelle place de l’Esquirol, il fut pris à partie par un groupe hostile aux chrétiens, lui reprochant que, chaque fois qu’il passait près du lieu de culte païen, les oracles devenaient silencieux. On l’ attacha, par les pieds, derrière un taureau destiné à être immolé en sacrifice aux dieux locaux. Puis le taureau fut chassé, entraînant le corps de Saturnin. Le crâne du martyr se fracassa sur les marches de l’escalier et le taureau s’enfuit par l’actuelle rue du Taur, où la corde finit par se rompre, lâchant le cadavre de Saturnin.
Après son martyre, ce furent de pieuses femmes, dites les saintes Puelles qui s’occupèrent, courageusement, de lui donner une sépulture en l’inhumant sur place. Et, selon une ancienne tradition, c’est à cet endroit que fut construite par la suite l’église saint Sernin du Taur, le mot “taur” signifiant “taureau”.
A la fin du XVIII° siècle, lors de la destruction de la Porte du Rempart Villeneuve, la statue de la Vierge Marie qui s’y trouvait a été déplacée et conservée dans l’église qui prit alors le vocable de Notre Dame du Taur.
Une deuxième église, la basilique Saint Sernin, fut construite plus tard sur un autre emplacement de la ville où les reliques du saint furent transférées entre 403 et 408 par l’évêque Exupère. C’est alors que fut rédigé le premier texte hagiographique du saint, dont on conserve la copie, document connu sous le nom de “passio” .
Le culte de saint Saturnin se répandit très loin, en Gaule et dans le nord de l’Espagne. Témoins le nombre d’églises comme l’ église St-Sernin (Brive), l’église St-Saturnin (Avranches), l’église Sant Cerni (Gavarra, Catalogne), l’église San Saturnino (Pampelune,Espagne), etc… et même de nombreux villages qui portent son nom.
Signalons que d’après une autre tradition, Saturnin aurait été l’un des 72 disciples de Jésus, envoyé par Pierre pour évangéliser la Gaule. La fin du martyr est identique, seule l’époque change, nous serions alors au premier siècle au lieu du troisième. Cette hypothèse tend aujourd’hui à être supplantée par la précédente.
Le couvent des Jacobins
Saint Dominique (1173/15- 1221)
Rappelons que c’est à Toulouse que St Dominique au retour d’un voyage à Rome, en 1206, entame un combat contre l’hérésie cathare avec les armes de l’humilité, de la pauvreté et de la charité, et insiste sur l’importance de la prédication. En 1216 le pape reconnaît l’ordre des Frères prêcheurs qu’il fondé à Toulouse. Un ordre qui essaimera par la suite dans le monde entier.
Il est canonisé le 3 juillet 1234. Le 5 août suivant, jour de la fête de Saint Dominique, une première messe est célébrée par l’évêque de Toulouse dans l’église des Jacobins.
Saint Thomas d’Aquin (1225-1274)
L’un des plus grands penseurs de l’Humanité repose à Toulouse. Les Frères prêcheurs ayant demandé que leur soient restitués les restes de Saint Thomas, le pape Urbain V, par une bulle du 16 juin 1368, décide de leur transfert au couvent des Jacobins de Toulouse. L’université florissante et la beauté de l’église justifient cette décision.
Après un long périple, les reliques parviennent à la chapelle Notre-Dame du Férétra le 28 janvier 1369. 150 000 fidèles de Toulouse et de toute la région accompagnent alors les reliques jusqu’à l’église des Jacobins où le coffre qui les contient est placé dans un tabernacle de pierre, à côté de l’autel.
Pendant la Révolution, les reliques de Saint Thomas d’Aquin seront transférées dans la basilique de Saint-Sernin, toute proche. Ce n’est qu’en 1974 qu’elles seront restituées au couvent des Jacobins, au terme des travaux de restauration de l’église.
Le chapelet entre les divers lieux saints de la ville
La visite au couvent des Jacobins n’a pas été possible car le lundi est jour de fermeture. Une première dizaine de chapelet a été prié devant la grille par le père Alphonse et André son compagnon.
Puis comme il n’y avait personne, il n’a pas été possible de célébrer la messe à St Sernin, et une dizaine devant son icône a été à nouveau prié. Les nombreuse veilleuses allumées montrent combien son culte reste vivant dans le coeur des toulousains.
C’est à Notre-Dame du Taur que le chapelet a été achevé, pour le réveil spirituel des français, suivi de la consécration de la France à l’Amour de Jésus!
Lundi 15 mai – Lourdes- 65100 – Diocèse de Tarbes et Lourdes
Nous n’avons pas manqué le détour par la Cité mariale universellement connue et visitée par ceux qui se tournent vers la Sainte Vierge, à la suite de sainte Bernadette.
A 17h, la messe a été célébrée par notre aumônier dans la crypte sur le côté de la Basilique, tout près des reliques de Ste Bernadette.
Suivie à 18h de la prière d’un chapelet à la Grotte, aux intentions de tous ceux qui nous sont reliés dans la communion des saints et spécialement des malades que nous portons : paix, force et bénédictions…
La consécration aux Coeurs unis de Jésus et Marie, avec Joseph, marqua le moment de repartir. Il était 19h…