Mercredi 31 mai, Mont Sainte Odile – Ottrot 67530 – Diocèse de Strasbourg,
Sur le versant est du massif des Vosges, à 764 mètres d’altitude, le Mont Sainte-Odile, offre un vaste panorama sur la plaine d’Alsace et la Forêt Noire. Lieu de culte celte avant notre ère, il est encore entouré d’un “mur païen”, fait de blocs de granit, sur près de dix kilomètres. Sous les Burgondes, le mont devint propriété du duc d’Alsace, Adalric, qui bâtit un château fort devenu l’abbaye de Hohenbourg.
Sainte Odile
Née aveugle vers 662 à Obernai, Odile de Hohenbourg est la première enfant d’Adalric. Il veut la tuer, selon la coutume mérovingienne qui l’y autorise, car il aurait voulu un fils. Sa mère réussit à la confier à sa tante, qui est l’abbesse de Baume-les-Dames en Franche-Comté.
A l’âge de 12 ans, Odile est baptisée par l’évêque Erhard de Ratisbonne de passage à l’abbaye; il avait vu en rêve un ange lui ordonnant de baptiser cette fille et de lui donner le nom d’Odile, ce qui signifie “lumière de Dieu”. Au moment où il touche ses yeux avec le saint chrême, elle est guérie de sa cécité.
Plus tard elle décide de retrouver sa famille. Son frère Hugues vient la chercher. À leur arrivée, il est frappé à mort par leur père furieux. Celui-ci veut marier Odile mais elle refuse parce qu’elle a fait vœu de virginité, désirant vouer sa vie à Dieu et aux pauvres. elle s’enfuit et tandis que son père la poursuit un rocher s’ouvre lui offrant une cachette, qui la dérobe aux regards de ses poursuivants.
Son père, pris de remords, finit par accepter sa vocation et, pressé par saint Léger, un proche parent qui est évêque d’Autun, il lui offre le château de Hohenbourg pour en faire un monastère. Très rapidement de nombreuses filles rejoignent Odile; elle fonde un second monastère à Niedermunster, au pied du mont, où elle accueille pauvres et infirmes.
Un jour, rencontrant un mendiant aveugle et assoiffé, elle frappe un rocher. Il en sort une eau bienfaisante qui, depuis, ne cesse de couler.
De son vivant, les miracles attirent pauvres et malades.
A la mort de son père, Odile obtient sa délivrance des tourments. Elle poursuit son œuvre de miséricorde jusqu’à sa mort. Elle s’éteint en 720, entourée de ses 130 moniales. Son corps repose dans la Chapelle du Tombeau.
Le monastère maintes fois ravagé subsiste jusqu’à la révolution où il est vendu comme bien national. Après rachats successifs, il est devenu propriété du diocèse. Une communauté mixte de prêtres et religieuses assurent l’accueil et l’hébergement.
En 1931 le sanctuaire reprend vie grâce à l’Adoration perpétuelle.
Le 11 octobre 1988, Saint Jean-Paul II est venu prier en ce haut-lieu, lors de son voyage pontifical en Alsace. Chaque année de grands pèlerinages ont lieu.
Sainte Odile, canonisée au XIe siècle, est honorée comme patronne de l’Alsace.Depuis plusieurs années, les chrétiens orthodoxes d’Alsace ont une grande vénération pour elle.
Prière à Ste Odile
Sainte Odile dans notre nuit, aidez-moi et priez pour moi,
éveillez en moi la lumière, celle des yeux, celle du coeur.
Princesse de notre terre, vous que le baptême a guérie,
Sainte devant le Seigneur, présentez-lui notre prière.
Ouvrez notre regard sur la vie, nous qui vivons dans les ténèbres.
vous que le Christ a relevée, pour nous mener vers Sa lumière.
Sainte Odile ouvrez nos yeux, aujourd’hui sur notre terre,
venez aider autour de moi ceux qui cherchent la lumière.
Princesse des mal voyants, aidez-moi et priez avec moi,
Amen!
Prions: Seigneur qui avez guéri autrefois la petite Odile, faites maintenant qu’avec son secours, notre esprit demeure ouvert à vos desseins, et que notre âme reste toujours claire et limpide comme une source. Amen!
En ce jour de la Visitation, chômée en Alsace, les pèlerins étaient nombreux dans le Sanctuaire. Le Saint Sacrement y est l’objet d’une Adoration perpétuelle…
Le père a concélébrée l’Eucharistie dans la Basilique à 11h avant de prier le chapelet devant le tombeau de Ste Odile, la priant d’ouvrir les yeux des français à la vraie Lumière…
31 mai – Basilique Notre-Dame de Marienthal
Haguenau 67500, Diocèse de Strasbourg
Le plus grand sanctuaire d’Alsace, Marienthal, “le Val de Marie“, honore la Mère du Christ sous ses deux aspects, douloureux et joyeux: Notre Dame des Douleurs et Notre-Dame de Liesse, avec l’Enfant Jésus.
Vierge à la Joie -N.D. de Liesse
Au début du XIIIème siècle l’appel du Christ retentit dans le cœur d’Albert de Haguenau, jeune noble de la Cour de l’empereur Frédéric Barberousse. « Viens et suis-moi» Il se retire en 1240 dans la Forêt Sainte, où avaient vécu de pieux ermites. Son rayonnement est tel qu’il attire des disciples qui adoptent la Règle de Saint Guillaume. Ils bâtissent un couvent et une chapelle où ils vénèrent une statue de Notre-Dame de Liesse. Pèlerinages et guérisons se multiplient.
Au début du XVème siècle, le pèlerinage connaît une première floraison. La première statue de la Vierge ayant été profanée pendant la guerre de cent ans, on la remplace vers 1430 par l’actuelle “Vierge à la Joie” Les fidèles des environs s’y rendent en procession. Notre-Dame y opère de nombreux miracles : des possédés sont délivrés, des malades sont guéris. Ainsi un commerçant de Seltz, dépouillé, ligoté et bâillonné par des bandits de grand chemin est délivré par la Vierge qui lui apparaît et le ramène aux portes de la ville.
1859: la Vierge douloureuse est couronnée
À la fin du XVème siècle, l’église est reconstruite et agrandie, une Pietà, Vierge douloureuse, œuvre d’un artiste inconnu, s’ajoute à la première. La dévotion populaire s’est spontanément reportée sur cette Pietà, qui correspondait davantage aux souffrances de ce temps… jusqu’à donner son nom N.D. des Douleurs à la basilique.
En 1617, le sanctuaire est confié aux Jésuites. Il bénéficie aussi de la générosité de Maria Leszczyńska, l’épouse de Louis XV, très attachée à ce lieu marial.
Pendant la révolution, le sanctuaire est interdit au culte mais les pèlerins continuent à venir prier devant les portes murées. Avec le Concordat de 1802 entre Napoléon Bonaparte et le Saint-Siège, commence un intense travail de restauration : construction de la “Maison des prêtres” (1811), , de la basilique actuelle (1863).
Les prêtres retraités, accueillis à Marienthal, assurent quotidiennement la célébration de la messe et les confessions. Les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre participent à l’animation du pèlerinage et à l’accueil des pèlerins.
www.basiliquemarienthal.fr ; www.béa.eu/?La-Madone-de-Marienthal
Sts Patrons de l’Europe
Marienthal se veut aussi le symbole de l’unité et de la réconciliation européennes : pour preuve, la belle icône des saints patrons de l’Europe, surmontés de Notre-Dame de la Joie, sur le mur du chœur de la basilique. Cette dernière assertion démontre, à elle seule, que, malgré l’importance du culte de la Pietà, celui de la Vierge au Sourire ne semble pas avoir perdu de sa vigueur.
En ce jour de la Visitation,
Notre aumônier a pu célébrer la messe à 15h 15 en réparation et pour le réveil spirituel des français dans une chapelle suivie de la prière de consécration de la France après la messe avec le petit groupe qui l’entourait.
Le petit groupe d’intercesseur pria ensuite un chapelet dans la chapelle de la Réconciliation.
C’était le dernier jour du généreux trentain itinérant du Père Alphonse pendant tout le mois de Marie. Il a circulé durant 33 jours, avec Philippe comme compagnon, relayé par André pour une semaine.
Poursuivons notre prière pour la France, avec confiance, ainsi que la Vierge nous y nous y invite à Marienthal et nos larmes se changeront en allégresse!
Persévérons!
Reliquaire de Ste Faustine
Reliquaire de St Jean-Paul II
Dans la chapelle des confessions les reliquaires de St Jean Paul II et Ste Faustine invitent chacun à une démarche de Réconciliation spécialement en ce jour de la Visitation: l’indulgence plénière, étant accordée aux pèlerins de ce jour, aux conditions habituelles.